
7th of September
Forest Lake Academy, Chicago. IL
J U S T I N B I E B E R
Deux mois, deux mois jours pour jours que j'ai passé ces putains de vacances à Santa Barbara, deux mois que j'avais baiser cette fille et deux moi qu'aucune autre fille ne me satisfaisait. J'avais l'impression de perdre la tête, il n'y avait pas un jour sans que j'y pense. Cette fille dont je ne connaissais absolument rien.. ni même son visage ou son age.. juste un prénom : Charlee.
J'étais donc résilier à ça ? passer sur un nombre incalculable de fille pour savoir si l'une d'entre elles pourraient l'égaler. Sachant pertinemment que c'était impossible. Putain faut vraiment que j'arrive à me la sortir de la tête. Je me revois encore descendre à la réception de l'hôtel demander si une chambre avait été réserver par une certaine Charlee.
B A C K T O T H E 7TH O F J U L Y
En me réveillant seule dans ce cagibi qui était enfaîte une buanderie j'avais du mal à réaliser. Avais-je rêvé ? Non impossible, c'était beaucoup trop réaliste. Je me levais afin de chercher l'interrupteur pour allumer la lumière, je trébuchais aussitôt, me retenant à une étagère qui se trouvait là. Je ressentis une sensation étrange au niveau mon entrejambe. Premier signe qui porte à croire que je n'avais pas rêvé. Je trouvais rapidement la porte et tapotais un peu partout sur le mur afin de trouver enfin ce putain de bouton pour allumer la lumière.
Je regardais tout autour de moi, c'était une pièce de petite taille 7m² environ où se trouvaient de grandes étagères de chaque côté et où était posés plusieurs tas de serviettes de bain, draps, oreiller et produits d'entretiens en tout genre. Je remarquais que quelques couvertures était regrouper au sol. Deuxième signe, je ne pouvais pas avoir rêvé. Je les soulevai afin de les mettre à leur place initiale c'est dire sur l'étagère ,quand je remarquais un petit bout de tissu cacher en dessous.
Je le pris entre mes doigts et mes yeux s'élargissaient en remarquant qu'il s'agissait enfaîte d'un string en dentelle noir. Je le rapprochais de mon visage et humais son doux parfum. J'en étais désormais convaincue, tout ce qu'il c'était passer cette nuit était loin d'être le fruit de mon imagination.
Je me rhabillais à toute vitesse, il faudrait pas qu'une des femmes de ménages entre dans cette pièce et me voit à poil. Je mis le sous vêtement dans la poche de mon jean et sortis d'ici sans même prendre le temps d'éteindre la lumière. Il fallait que je la retrouve, que la voit, que je la retouche, que je lui demande où elle habitait, et si elle comptait rester encore longtemps à Santa Barbara. Je ne m'attardais pas plus sur mes pensés et sans prendre le temps de réfléchir je descendis en bas demander à la femme qui se trouvait à la réception si une chambre était attribuée au nom de Charlee.
"Je vous demanderais de me donner son nom de famille également" Je me figeais, c'était tout ce que je savais d'elle son prénom, j'avais aucune idée de quel était son nom de famille.
"Je ne connais pas son nom de famille." Elle leva les yeux au ciel. Salope.
"Désolé, aucune chambre au nom de Charlee."
B A C K T O T H E P R E S E N T
Bon bah je crois qu'il faut que je me fasse une raison, je ne la reverrais jamais. Puis il doit bien y avoir d'autres meufs sur cette terre capable de me faire sentir vivant... non ? Une porte claqua.
"Eh la marmotte, il serait peut être temps de te réveiller, t'as déjà louper le p'tit dèj, tu vas pas être en retard dès le deuxième jours. On à EPS dans trente minutes." Il me sortit de ma rêverie en me balançant un oreiller à la gueule.
"Connard." soufflais-je entre mes dents.
"Tu me remerciera plus tard Bieber." Et il sortit de la chambre comme si de rien n'était.
Cet enfoiré c'est Wyatt McAmon, le mec avec qui je partage ma chambre depuis 4ans et aussi mon meilleur ami. Même si la plupart du temps j'ai envie de l'étriper, ce mec est comme un frère pour moi. Car quand on est aussi loin de sa famille pendant longtemps il faut trouver des gens sur qui compter. 60 c'est le nombre de miles jusqu'à Chicago, 20 000 c'est le nombre de dollars que mes parents versent chaque semestre au Lycée, 853 c'est le nombre d'élève qui étudie ici à Lake Forest, 24 c'est le nombre d'heure par jour que je passe dans cette école et 7 c'est le nombre de jours par semaine où je reste dans cette école.
Vous l'avez compris je suis en internat. Lake Forest Academy pour être plus précis, le Lycée le plus prestigieux de L'Etat de L'illinois et des cinq autres état qui l'entourent d'après le président de notre Académie. Il se situe à quelques miles de la petite ville de Lake Forest aux nord de Chicago et en bordure du grand lac Michigan. Je peux vous confirmé que nous sommes en retrait de toute civilisation et que se serait impossible de venir tout les matins depuis Chicago. C'est pour ça que l'internat est obligatoire.
Ce Lycée est un peu un regroupement de tous les gosses de riches victimes de parents qui ne savent pas allier travail et vie de famille. J'en fait d'ailleurs parti, avec un père chirurgien esthétique et une mère diplomate, je me sens nettement moins seul ici. Wyatt rentra à nouveau dans la chambre et se stoppa devant mon lit.
"Putain gars j'tai dis quoi ? Magne toi le cul." Je lui adressai un regard noir et sortis de mon lit pour rassembler des fringues qui se trouvaient d'ailleurs encore dans mes valises et partis vers la salle de bain adjacente à la chambre pour y prendre une douche rapide.
Je sortis de la cabine de douche après cinq minutes, la buée n'avait même pas eu le temps d'adhérer aux vitres de la salle de bain. Je m'habillais en vitesse, sans oublier d'enfiler un jogging sachant que j'avais sport comme premières heures de cours. Je me brossais les dents et passais un peu de cire coiffante dans mes cheveux afin qu'ils tiennent naturellement au dessus de ma tête et les ébouriffais légèrement. Je souris à mon reflet fière du résultat.
Enfin, je sortis de la salle de bain et trouvais Wyatt allonger sur son lit occupé à manger des Skittles.
"Toujours entrain de bouffer ça ! Mec t'es complètement accro." Dis-je en lui arrachant le paquet des mains et en remplissant la paume de ma main d'une poignée de bonbon.
"J'ai fait une cure pendant les vacances, ma mère m'a interdit d'en manger et maintenant disons que c'est une revanche. Tu verrais le stock que je me suis fait." Dit il en en rigolant et en avalant quelques bonbons. Je souris et avalais la poignée de friandise qui se trouvait au creux de ma main.
"Bon aller faut qu'on se bouge, y'a au moins huit d'ici au gymnase." Fis-je en me dirigeant vers la porte et en attrapant mon sac Herschel au passage.
On sortit dans le couloir et je fermai la porte à clef derrière nous. Andrew et Sawyer étaient devant notre chambre, attendant sans doute qu'on daigne sortir.
"Tiens, tiens, Garrison, Devis.. vous êtes plutôt matinal aujourd'hui les mecs." Fais-je en m'approchant d'eux pour échanger une poignée de main.
"On ne peut pas en dire autant de toi Jay, ne t'a t'on jamais enseigné que le petit déjeuné est le repas le plus important de la journée." Je ris à sa remarque. Quel p'tit con ce Sawyer.
"Notre capitaine se doit d'être en pleine forme et tu me ferras le plaisir de manger cinq fruits et légumes par jours, petit chenapan." J'affligeais une petite tape à la tête de Drew avant de rire bêtement face à sa débilité.
"Ah vous m'aviez manquez les gars !" Soufflais-je en descendant les escaliers qui mènent au hall de l'entrée principale.
"Toi aussi mec." firent ils derrière moi pendant qu'on marchait plus confiant que jamais à travers le hall dans le but de rejoindre la sortie
. Toutes les têtes se retournaient sur notre passage, mais ça on avait l'habitude. Je ne vous explique même pas cette sensation d'extrême supériorité lorsque tous ces crétins se précipitent pour vous laissez le chemin le plus large possible en s'écartant. Les premières années on d'ailleurs dû être informé de la façons avec laquelle il fallait se comporter pour passer en année à peut près tranquille. Batard ? Moi ? Hmm oui je vous l'accorde. C'est un trait de mon caractère que vous allez adorer.Cette école c'est la notre et disons que je fais un peu tout ce que je veux ici.
Une fois le hall traversé nous passâmes la porte d'entrée pour arriver dans la cours principale. On sortit du campus pour emprunter le chemin qui mène au Gymnase. Le lycée s'étend sur 67 hectares alors je vous dis pas la merde que c'est quand il est huit heure du mat', que vous avez la tête dans le cul et qu'il faut parcourir un demi kilomètre pour rejoindre le gymnase et être accueillit par un vieil australopithèque essayant de masquer sa calvitie avec des implants capillaire.. ce spécimen est plus souvent connu sous le nom de prof de sport.
"Bhin voyons, comme d'habitude toujours les même qui se font désirer. Pour votre gouverne tout vos camardes sont déjà dans les vestiaires.." Ce prof est ridicule, vraiment. Avec ses lunettes et ses dents en avant on dirait plus un pédophile plutôt qu'un prof de sport. J'esquissa un sourire en l'imaginant.
"Mr.Bieber ? Je peux savoir ce que vous trouver si drôles !" Dit-il en se rapprochant malgré le fait qu'il fasse une tête de moins que moi.
"Vous permettez monsieur mais il est..." regardant ma montre "8h07 du matin et j'ai pas forcément envie de supportez votre haleine de poney." Lançais-je avec un petit sourire en coin avant de le contourner et de rentrer dans les vestiaires sans lui avoir préalablement demander la permission. Bâtard, arrogant .. ouais je suis pas mal dans le genre.
Après s'être changer, on se dirigea tous vers les gradins du gymnase en attendant le professeur.
"Alors Bieber ? Quelles seront tes proies cette année ?"
Je balaya les filles de ma classe des yeux. "Mec cette année c'est pire que tout. Déjà qu'on se plaignait qu'il y avait aucun cul l'année dernière..." Wyatt rigola à ma remarque.
"Tu comptes pas te retaper Carmen ?"
"Mec tu déconnes là.. Baiser cette fille à été une de mes plus grosses erreurs, depuis elle fait tout pour que se qu'on a fait se reproduise."
"Elle te lâchera pas mec, surtout qu'elle est dans notre classe cette année.." lâcha-t-il en rigolant. Connard.
Le professeur arriva en trottinant et en claquant dans ses mains, quel bouffon ! Il manqua de se casser la gueule et rigola nerveusement.
"Bonjour à tous. Pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de me connaitre..." Notons son ironie. "Je suis Mr.Davidson, votre prof d'EPS jusqu'à la fin de l'année..."
Je n'écoutais déjà plus ce qu'il disait. J'étais encore perdu dans mes pensées. Ça m'arrive souvent en ce moment, j'me pose pleins de questions.. questions qui tournent toujours autour d'elle et de cette fameuse nuit à l'hôtel. J'essaye de plus y penser, vraiment, mais j'arrive pas putain.
"Je vous annonce aussi que j'ai prévu un cycle de natation dans votre programme scolaire, donc dès jeudi rendez-vous dans l'aile C du Lycée où se trouve la piscine. N'oubliez pas vos maillots de bains."
Oh non putain ! Année de merde en perspective...
10 : 07
Forest Lake Academy, Chicago. IL
Nous étions tous installé, j'étais au dernier rang comme d'habitude. Je me préparais mentalement à devoir passer l'heure la plus ennuyante de toute ma vie. Ma prof de littérature est comparable à un cadavre en pleine décomposition, elle est tellement vielle qu'on ne serait pas étonné qu'un matin le CPE vienne dans notre classe pour nous annoncer son décès. On ne comprend absolument rien quand elle parle, elle tremble et on a l'impression qu'elle est tout le temps sur le point de chialer.
Ce n'est pas méchant mais je crois qu'à un moment faut savoir arrêter... arrêter de prendre le Lycée pour une maison de retraite. Assis confortablement dans ma chaise, le coude sur la table et ma main soutenant le poids de ma tête, je ne pouvais pas être mieux installé pour passer une heure à dormir.
Quelqu'un frappa à la porte et le vieux débris incita la personne à rentrer. C'était le président de l'Académie suivis d'une fille qui devait à peu près avoir notre âge, assez petite, fine, de long cheveux blond et je pouvais distinguer que ses yeux étaient d'un bleu très clair. Mamamia, cette fille est un cadeau de dieu. Vous comprenez... comment dire, ça change des filles de ce Lycée. Non pas qu'elles soient moches, non, mais disons qu'elles n'ont pas ce truc, cette petite étincelle dans les yeux, ce regard pétillant, ce sourire éclatant, et cette peau bronzée... damn. Ce petit truc qui rend cette fille complètement bonne.
Mes yeux se détachèrent de cette magnifique créature pour échanger un regard avec les gars seulement ils regardaient tous les trois dans la même direction ; Elle. Wyatt avait ouvert la bouche sans s'en rendre compte et Sawyer n'arrêtait pas de cligner des yeux comme si il voulait être persuadé qu'il ne rêvait pas.
Mon regard s'attarda de nouveau sur cette fille, elle mordillait sa lèvre inférieure tout en regardant le sol. Elle risqua un regard vers Mme Bartoli et tenta de masquer son sourire en mordant sa lèvre légèrement plus fort.. Nous sommes habitués maintenant mais je pense que pour elle ça doit être hilarant de voir qu'un tel spécimen ancestral puisse être notre prof principale. C'est vrai, sa place devrait être dans un musée en compagnie de ses amis les australopithèques.
Une fossette creusa sa joue droite ce qui la rendait horriblement sexy, je la baise tout de suite où j'attends ? Elle parcourra la classe des yeux, elle s'attarda sur moi et son regard me transperça, je ne trouvais plus le moyen de m'en détacher, ça devenait flippant à quel point je me sentais envoûté.
« Un peu d'attention s'il vous plait. » Inutile de nous demander d'être attentifs, tout le monde est déjà subjuguer par l'arrivée de cette nouvelle élève.
« Je vous présente Mademoiselle Charlee Moore, c'est une nouvelle interne à Lake Forest ainsi que votre nouvelle camarade de classe. Elle vient de San Jose en Californie. J'espère que vous ferez preuve de gentillesse envers elle. »
Son prénom me perturbai... Charlee... Je crois que plus jamais je ne pourrais entendre ce prénom sans repenser à cette fameuse nuit dans cet hôtel. De plus elle vient de Californie ce qui me perturbe encore plus.
« Mademoiselle Moore, la seule place libre se trouve en face de Mr.Bieber, avant dernier rang, allez donc vous asseoir. »
Hum parfait. Elle ne se fit pas prier et envisagea dans une démarche des plus sexy de venir s'asseoir devant moi. Tous les regards étaient braqués sur elle, elle fit valser ses cheveux sur son épaule et son parfum se diffusa dans toute la pièce. L'odeur est indescriptible, elle sent vraiment bon ça me rappelle le parfum de Charlee... Attendez ? Elle se retourna afin de s'asseoir sur sa chaise et j'eus une vue direct sur son cul. Je n'en ai pas vu d'aussi parfait depuis mes vacances à Santa Barbara... Non... Dites-moi que je rêve, ça ne peut pas être vrai. Charlee, Californie, son parfum, ce magnifique cul, ses cheveux blond. bordel de merde, c'est elle.

heisaddicted, Posté le vendredi 27 décembre 2013 08:43
Sirine69 a écrit : " "
Merci beaucoup ! T'es adorable :) Je mets la suite ce soir, mais je te préviendrais. :)